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Historique

Chambre avec vuesOBNL fondé en 1985, centre d’artistes autogéré depuis 1990, DARE-DARE a successivement été situé dans des espaces de type galerie avant d’adopter son mode opératoire actuel. Depuis 2004, DARE-DARE est en DIS/LOCATION, ses bureaux sont logés dans un abri mobile positionné à même l’espace public, la ville constitue son espace de recherche et de diffusion.

En 2004, DARE-DARE a pris la décision de rendre tangible la réflexion menée depuis plusieurs années par ses membres sur les démarches d’appropriation de l’espace public en art actuel. Dès lors, le centre d’artistes consacre exclusivement sa programmation à des projets d’art public et présente des interventions disséminées dans la cité, qui rayonnent à partir des différents foyers où s’est installé le centre : Parc Viger (2004-2006), Parc Sans nom (2006-2008), Square Cabot (2008-2009), Parc Walter-Stewart (2009-2012), métro St-Laurent (2012-2015) et Marché Atwater (2015-2018).

Chantier 365, L intentionCette recherche nomade s’effectue par amarrages successifs dans divers quartiers et en des lieux porteurs de riches questions d’ordre social, politique, environnemental, économique, historique ou urbanistique.  Il consiste en une structure souple qui répond aux besoins des artistes en matière de diffusion artistique et qui engage un dialogue direct avec le public et la communauté environnante. Ce faisant, par son insertion dans le quotidien de la ville, DARE-DARE étend le rayonnement des arts auprès de différents publics d’horizons les plus divers. DARE-DARE est propriétaire de son abri mobile, celui-ci est actuellement stratégiquement localisé à proximité du Marché Atwater et de la station de métro Lionel-Groulx. En 2016, le centre acquiert un conteneur maritime dans lequel il installe son centre de documentation et qu’il nomme en 2017 HALTE — Pavillon de référence et de réflexion sur l’art dans l’espace public, une bibliothèque publique en plein air, spécialisée sur l’art contemporain et divers enjeux urbains.

Plutôt que de prendre appui sur la neutralité du contexte de la galerie, ces nouvelles pratiques reconfigurent le cadre de l’expérience artistique et se déploient dans le domaine public en tirant profit du contexte qui est chargé, connoté, habité et en perpétuel changement. Dans chacun des contextes de ses dis/locations, DARE-DARE articule une programmation autour d’une thématique faisant écho à la société actuelle ou – plus spécifiquement – en lien avec ce lieu d’implantation et les principaux enjeux qui y sont reliés : patrimoine, itinérance, justice sociale, espaces verts, infrastructures urbaines et qualité de vie, interculturalisme, mixité générationnelles et sociales, spéculation, gentrification, convivialité citoyenne, etc.

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[2004-2011]   Premiers territoires de recherche : les zones marginalisées, friches négligées et espaces résiduels

C’est en adoptant la stratégie de la furtivité que la première option s’est incarnée. Souhaitant par ce geste rejoindre un public diversifié, non initié, étranger, voir méfiant vis-à-vis un organisme artistique. Outre un prix d’achat très modeste nous permettant d’être propriétaire et de réduire significativement la part du budget de fonctionnement allouée à l’immobilisation, le choix de l’abri mobile est motivé parce qu’il permet de s’infilter « incognito » dans la trame urbaine en empruntant l’esthétique caractéristique de la roulotte de chantier. Dans l’imaginaire collectif, l’abri mobile est porteur de promesses de changements et d’innovation, il suscite la curiosité. Du coup, par ce biais, DARE-DARE compte faire valoir qu’un centre d’artistes joue un rôle dynamique d’acteur social et, qu’il peut être un agent de développement de la ville.



[2012-2015]   Seconds territoires de recherche : occuper les zones de pouvoir, perturber l’offre culturelle formatée et orientée vers le divertissement.

Le centre décide de se déplacer vers le centre-ville pour s’approcher des grandes institutions culturelles. L’opération porte fruit, tous les jours des visiteurs curieux viennent à nos bureaux et s’informent de la mission du centre et des activités de notre programmation. Très souvent, il s’agit d’un premier contact avec le milieu de l’art actuel. Pour rendre bien manifestes son ouverture et le mandat artistique qui l’anime, DARE-DARE troque l’aspect anonyme de sa roulotte – jugé trop austère et officiel par le public non initié – à l’aide d’une intervention graphique collective. Puis, DARE-DARE se dote d’un conteneur et y aménage un Pavillon de référence et de réflexion sur l’art dans l’espace public.

algebre_d_ariane.jpgEn plus d’une programmation régulière, des évènements spéciaux abordent des enjeux spécifiques liés aux nouvelles pratiques artistiques : Odyssée (2004-2014) (un parcours évènement anniversaire), 2014, Viva! Art Action (une biennale internationale d’art action et performance) 2017, 2015, 2013, 2011, 2009, 2006, SATELLITE Détroit_Tijuana (résidences transfrontières) 2011, Écocité sur le terrain 2011 et Fête des fleurs 2007 (art citoyen et écologie), Périmètre 2005, Autour de l’Agora 2006, (art d’intervention dans l’espace public) Mémoire vive en collaboration avec le Centre d’histoire de Montréal 2002 (art actuel et patrimoine), L’algèbre d’Ariane avec le Centre Les Brasseurs de Liège, Belgique 2002 (esthétique relationnelle et participation).




[2015-2020]   Troisièmes territoires de recherche : zones de mixité, de passage, de médiation et de commerce

En 2015, DARE-DARE s’installe dans le Sud-Ouest, sur un terrain avoisinant le marché Atwater. Une nouvelle aventure commence qui provoque rencontres, croisements, partenariats. En 2016, le Centre acquiert un conteneur LA HALTE, où il inaugure son CENTRE DE DOCUMENTATION ET DE RÉFÉRENCE (actuellement installé dans le Parc Sainte-Cunégonde).



[2020- ]   Territoires de recherche actuels : zones multiculturelles, quartiers populaires en mutation accélérée.

Depuis septembre 2020, nos bureaux sont installés au CÉDA, dans la Petite-Bourgogne, pour se rapprocher d’un centre d’organismes communautaires (soutien aux nouveaux arrivants et services d’éducation populaire pour population défavorisée) et favoriser la création de partenariats innovants dans un quartier marqué par une gentrification intensive.




Prix et distinctions

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