Programación
CONSTANZA CAMELO SUAREZ
DILATAR O CONTRAER EL UNIVERSO III - 11:56
Constanza Camelo Suárez creó una intervención performativa colectiva en la que intervino un equipo tecnológico discreto y sofisticado. El proyecto, titulado DILATER OU CONTRACTER L'UNIVERS III, reunió a ciudadanos mexicanos que habían sido deportados de Estados Unidos. Sin documentos, cruzaron la frontera y fueron devueltos por el servicio de inmigración estadounidense.
Satellite - Tijuana
En festejo por su vigésimo sexto aniversario, DARE-DARE fiel a su compromiso de valorización del arte en el espacio público realiza un proyecto ambicioso titulado SATELLITE.
Intervention performative de Constanza Camelo Suarez
Collaborateur à la technique : Paolo Almario
Participants : Luis Miguel Hernandez, Mary Romero Galvan, Teresa Arellano, Norma Soriano, Ricardo Jiménez Nova et Jonathan Chavez.
Constanza Camelo Suarez a réalisé une intervention performative collective impliquant un appareillage technologique discret et sophistiqué. Ce projet, intitulé DILATER OU CONTRACTER L’UNIVERS III, a réuni des citoyens mexicains ayant été déportés des États-Unis. Sans documents, ils ont traversé la frontière et ont été renvoyés par le service d’immigration américain.
À l'issue d'une série de rencontres avec divers travailleurs sociaux, fonctionnaires et réfugiés, lors desquelles Constanza expliquait le concept de sa performance, six personnes déportées ont accepté de participer à cette intervention dans l'espace public urbain aux abords de la frontière. Ainsi, tour à tour (Luis Miguel Hernandez, Mary Romero Galvan, Teresa Arellano, Norma Soriano, Ricardo Jiménez Nova et Jonathan Chavez) ont marché sur les mots : Dislocalizado - mal localizado – relocalizado (déplacé, mal placé, replacé).
Ces mots avaient été transcrits à la craie, en très grand format, sur la chaussée d'une bretelle d'autoroute en construction, qui conduira bientôt à un nouvel accès frontalier vers les États-Unis. Aveuglés par leur document de déportation, accompagnés durant leurs parcours par l’artiste et suivis d’un policier municipal, les participants étaient munis d’un GPS.
Via Bluetooth, le GPS transmettait à un ordinateur les données provenant de leurs trajectoires. Ces données de géolocalisation étaient simultanément traduites de façon vectorielle afin de représenter sous forme de pixels la transcription «dessinée» du mot «parcouru» dans une page Web spécialement conçue à cet effet.