Programmation

Roseline Lambert nous présente douze végétaux enracinés dans le parc Sainte-Cunégonde. Ces mots de plantes et d’arbres sont traduits en plusieurs langues pour témoigner des sonorités humaines que ces plantes ont entendu au cours de leur règne végétal.

À l'enseigne lumineuse, Amélie Dumoulin propose de faire "sécher" des mots repêchés après lavage et d'explorer les interférences de traductions qu'on retrouve fréquemment sur les étiquettes de vêtements et aux manuels d’instruction d'appareils ménagers.

DARE-DARE poursuit son projet de poésie/écriture publique. Empruntant la forme brève du slogan, du haïku ou du tweet, ces courtes phrases, aphorismes, poèmes ou questions sont diffusés pour une durée d’une semaine sur une enseigne lumineuse

Pendant que plusieurs de nos proches hibernent, nous entrons dans le deuil pour nous réveiller comme ceuzes qui récoltent des rêves tout au long de l'hiver. Nos ancêtres, proches de la présence du vent du nord, tissent de multiples réalités en repliant le temps et en nous ouvrant au sacré de l'imagination.

Aimons-nous tout croche dans notre époque et ses catastrophes. Cette série de 18 poèmes suit une (auto-)résidence de l'artiste près de son lieu de vie.

Après avoir séparément investi l’espace public de DARE-DARE pendant plusieurs mois, Gabrielle Giasson-Dulude (G) et Nicholas Dawson (N) amorcent leur duologie en installant progressivement une cour poétique commune à partir de celles connues tout au long de leur vie.

Sur le panneau, se coucheront des bêtes, des bêtes occupées, un peu endormies, à l’écoute du mouvement d’aller et de retour de leurs estomacs.

DARE-DARE entame avec l'écrivain montréalais un nouveau cycle de résidence d’Écritures Publiques et de diffusion sur son écran lumineux.

Suite à la Soirée de poésie (dé)possession, DARE-DARE conclut le cycle 2018-19 d'Écritures Publiques avec des propositions des 6 auteur.e.s participant.e.s : Sébastien B. Gagnon, Gabrielle Giasson-Dulude, Marie-Paule Grimaldi, Jonathan Lamy Beaupré, Chantal Neveu, Maude Veilleux.

Je suis séduite à l’idée de passer du temps aux abords d’une roulotte. Ce sera mon campement à l’abri de toutes les Technos du monde, mon échappée belle pour bricoler des images en peu de mots mais en GROS caractères!

Julie Delporte fait de la bande dessinée, des livres pour enfants, des illustrations, de la céramique et de l'anxiété. Elle vit à Montréal, aime toujours les animaux, souvent les plantes et parfois les humains.

Entrecroisant imaginaire et mémoire collective, Claire Moeder compose les récits de 24 œuvres inventoriées, indices d’un patrimoine glissant et d’une histoire souterraine, revisités aujourd’hui par le biais de l’écriture créative.

Mes listes traquent elles aussi l’ordinaire. Mais un ordinaire invisible. Elles donnent une densité aux choses qui ne laissent pas de trace.

Le tableau jaune déjoue cette idée que tout doit avoir une raison d’être et un fonctionnement aisément identifiable. Parce que l’art est plus libre que prévu, j’aimerais y disposer de simples phrases de tous les jours. Des petits moments en mots.

Nous aimerions offrir la possibilité à tous les lecteurs de ces propositions de permuter les données de ces formules et de changer le positionnement des mots qui apparaissent dans une équation. Ainsi, chaque modification mentale des équations proposées génèrerait de nouveaux sens et provoquerait une lecture et un impact différent, face à celles-ci.

La poésie inspirée du domaine de l’administration. Univers qui se trouve à des kilomètres de mes occupations d’auteure et d’artiste.