Programmation

Durant cinq ans, c’est vingt-neuf artistes qui se sont inspirés du contexte socio-environnemental pour proposer des aphorismes, des vers et des discours qui empruntent la forme brève du slogan, du haïku ou du tweet.

Mes listes traquent elles aussi l’ordinaire. Mais un ordinaire invisible. Elles donnent une densité aux choses qui ne laissent pas de trace.

Le tableau jaune déjoue cette idée que tout doit avoir une raison d’être et un fonctionnement aisément identifiable. Parce que l’art est plus libre que prévu, j’aimerais y disposer de simples phrases de tous les jours. Des petits moments en mots.

Nous aimerions offrir la possibilité à tous les lecteurs de ces propositions de permuter les données de ces formules et de changer le positionnement des mots qui apparaissent dans une équation. Ainsi, chaque modification mentale des équations proposées génèrerait de nouveaux sens et provoquerait une lecture et un impact différent, face à celles-ci.

Avec l’installation Bercer le temps, le public pourra replonger dans son enfance en prenant confortablement place dans une des chaises berçantes des stations d’écoute et se laisser bercer par les chants du crépuscule à travers les bruits de la ville.

Série de 4 ateliers avec des artistes de notre programmation, en collaboration avec l'Arrondissement du Sud-Ouest.

La poésie inspirée du domaine de l’administration. Univers qui se trouve à des kilomètres de mes occupations d’auteure et d’artiste.

Les descriptions proposées sont 10 exemples de recherches Google que j’ai effectuées. Dans le cadre du volet d’Écriture Publique, les individus décrits ont été soustraits du contexte dans lequel ils ont été pris en photographie.

La série se compose de poèmes brefs, soulignant l’imbrication de la culture numérique avec la banalité de la vie.

« Windswept » (Balayé par le vent) est un projet d'écriture en cours qui explore le périple d'une jeune pionnière Transcendantaliste dans l'Ouest américain. L’héroïne est une Diane du désert, rendue forte et sauvage par la beauté sublime du paysage.

Je me suis mise face à l'espace qui contient le panneau. Des questions ont surgi telles des petites sollicitudes, des défis et propositions de jeu. Cela ressemblait à des débuts de dialogues.

Josée Yvon (1950-1994) est considérée par plusieurs comme l’écrivaine la plus dangereuse du Québec. Danseuses-mamelouk, paru en 1982 chez VLB éditeur, reprend ses deux premiers livres en y ajoutant une section inédite.

À chaque fois que j'ouvre une grammaire, je suis happée par ces phrases en italiques ou caractères gras à des fins d'exemples grammaticaux. Bien des fois, j'en oublie l'étude de la règle, tant elles m'obnubilent par leur sens perdu, phrases sacrifiées à la seule cause de la grammaire.

Je veux que la roulotte de DARE-DARE soit perçue comme un pit stop lorsqu’on est sur un nowhere. Pour un instant, laissez-vous transporter dans l’imaginaire d’une cabane à patates, d’une binerie, d’un sanctuaire ou d’un bureau de camping aperçu ou visité lors d’un road trip.

Cette idée est inspirée d’une collaboration précédemment réalisée avec la communauté de Kahnawake. Par le projet, je souhaite créer un dialogue symbolique entre les communautés colonisatrices et iroquoises.

La suite de poèmes inédits que je propose ici tient tout à la fois du haïku païen, du slogan intime, de la pub existentielle. Bref, une parole individuelle qui se veut collective selon le fameux « Je est un autre » de Rimbaud.