Programmation

Depuis septembre 2000, j'ai choisi d'explorer un habitat urbain où je peux observer les rencontres entre les humains et les animaux.

L'exposition Face B réunit le musicien Martin Tétreault et l'artiste installateur Jean-Pierre Gauthier. Chacun y présente un aspect peu connu de sa production: Tétreault expose le résultat d'un an d'interventions quotidiennes dans un livre d'histoire de l'art de 365 pages et Gauthier nous fait découvrir ses recherches en musique expérimentale.

La position du spectateur dans l'œuvre est un sujet important et actuel que Karen Spencer aborde en utilisant la stratégie de la dualité: d'une part, une rencontre personnalisée autour d'une action très simple dans la chambre et d'autre part, l'inscription de sa vie personnelle et intime dans le contexte plus officiel de la galerie.

Par des textes, des chansons et une gestuelle d’une précision remarquable, elle retraçait l'évolution de son identité en tant que femme, artiste, et membre d'une famille juive.

Geneviève Crépeau (enceinte de huit mois!) en compagnie de ses deux acolytes, chantait les hauts et les bas de la vie d'artiste.

Emanuel Licha a rencontré des couples à leur domicile. Il leur faisait revêtir des combinaisons faites de bandes de velcro qu’ils expérimentaient dans leur intimité, sans la présence de l’artiste.

Depuis 1994, Cyrille Mariën expose des Objets-Supports sur lesquels peuvent venir se greffer d'autres pratiques ou expérimentations artistiques.

Depuis 1996, Marie-Suzanne Désilets poursuit une série d’enquêtes sociologiques sur le plaisir et la confiance.

Cette expérience était basée sur la notion d'autarcie selon laquelle on est « indépendant d'autrui ou d'une collectivité face à une altérité ».

En plus d’offrir au public une expérience directe de l’oeuvre dans la rue, ce projet présentait simultanément à DARE-DARE l’espace de recherche de l’artiste.

À travers ses installations, Ildiko Repasi construit des environnements artificiels afin de piéger le visiteur. L’installation The Laugh nous confrontait d’emblée à un plancher surélevé accessible par un escalier.

L’exposition/performance de Christine Lebel (alias Chocolate Lady) jouait sur les ambiguïtés entre le chocolat et la sexualité, l’artiste et le personnage en faisant de DARE-DARE un lieu de consommation.

L’artiste nomade Nicolas Chiffe étudie l’architecture et l’histoire des grandes villes nord américaines à partir desquelles il crée des « hypothèses architecturales oniriques ».

Mireille Lavoie travaille le matériel de construction comme le contre-plaqué afin d’en faire des sculptures aux formes vaguement familières, voire même confortable.

Ce jeune artiste Torontois a transformé la galerie en « Graceland qui lui rend hommage » évoquant la boutique de souvenirs d’un musée.

Dans cette intervention extérieure, la Chambre qu’évoque le titre est un cabanon aux dimensions d’un hangar de ruelle de Montréal, auquel l’artiste avait greffé des moniteurs vidéo.