Programmation

Intitulée Clairière, cette série de photographies joue avec trois éléments : l'image photographique qui joue du faire-croire, le papier photographique comme matière et objet et un travail sur les ombres créées par des jeux d'éclairages intégrés à l'oeuvre. L'ensemble propose des allusions à des formes animales, comme des "bêtes lumineuses" qui défilent en nous.

L'ombre comme trace d'une présence, c'est ce que suggère le titre de la nouvelle série de photographies de Danielle Hébert, Clairière. Photos pliées, déchirées, tronquées, revisitées, recadrées, fragments du quotidien pris sur le vif, parties de corps montées en épingle, tout concourt à montrer que le réel ne se donne jamais entièrement, qu'on peut tout au plus en narrer les paysages. La juxtaposition de ces petits formats cherche à créer une image d'ensemble rappelant la forme d'un animal, d'un fantôme, d'un monstre à la fois déroutant et familier.

Née en 1960 à St-Valère, Danielle Hébert est détentrice d'un baccalauréat en arts visuels de l'Université Concordia. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives, tant à Montréal qu'à l'étranger, et parmi ses expositions solos, rappelons-nous de son installation-photos Le balancement des êtres-chairs, présentée à l'Oeil de Poisson en 1988.