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Programmation

DARE-DARE en CHANTIER

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L'exposition en plein air présente au public les résultats de la recherche réalisée en partenariat par l'École d’architecture de l'Université de Montréal et le centre d’artistes DARE-DARE.


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Au Parc Sainte-Cunégonde

Exposition   >  du 6 au 9 octobre 

Atelier de co-conception  >  7 octobre  de midi à 16h00  >  ouvert à tous

DARE-DARE en chantier présente au public les résultats de la recherche réalisée en partenariat par l'École d’architecture de l'Université de Montréal et le centre d’artistes DARE-DARE.

Ce projet de partenariat a pour objectif de fournir à DARE-DARE des inspirations et des outils afin d’évaluer des stratégies urbaines et architecturales innovantes, pour développer le prochain bâtiment où logera le centre d’artistes. Cette recherche aidera à la prise de décision puisqu’il prendra la forme d’un inventaire de projets architecturaux qui identifie des solutions innovantes, économiques, modulaires, adaptées, écoresponsables et applicables à un centre d’artistes à vocation architecturale nomadique.

À la fois la création de cette exposition en plein air, l’atelier de conceptualisation participatif et la publication qui suivra cette tempête d’idées collective, orienteront les décisions et soutiendront la conceptualisation du programme architectural. Lors de l’atelier, le public est vivement invité à commenter directement sur les panneaux et à partager avec les chercheurs leurs idées, commentaires, souhaits ; de vive-voix, en dessin ou par écrit.

Le bâtiment est projeté pour devenir un lieu d’ancrage et d’intégration pour les communautés artistiques et pour les citoyen∙ne∙s du quartier ; il soutiendra la cohésion sociale en contribuant à l’émergence d’usages collectifs citoyens, de pratiques artistiques innovantes, d’événements rassembleurs et d’œuvres audacieuses.

Pour cette prochaine DIS/LOCATION, qui sera la septième du cycle, le centre d’artistes préconise une installation d’une dizaine d’années lui permettant de développer, soigner et entretenir des liens signifiants avec le voisinage qui l’accueille. Après quoi, cette architecture semi-nomade pourra se repositionner dans un nouveau contexte de la ville pour poursuivre sa mission.

Le comité DIS/LOCATION 2023 de DARE-DARE est formé par :
Raquel Cruz Crespo, Martin DufrasneAnne-Marie OuelletJosianne PoirierJean-François ProstAnouk Verviers

Le projet a été réalisé par :
Alice Covatta, responsable du projet de recherche et professeure à l'École d’Architecture, Université de Montréal
Laetitia Bégin-Houde, étudiante, École d’Architecture, Université de Montréal
Jean-Simon Bissonnette, étudiant, École d’Architecture, Université de Montréal
Maude Carpentier, étudiante, École d’Architecture, Université de Montréal


Alice Covatta est professeure à l'École d’architecture de l'Université de Montréal. Elle s'intéresse à l’interdépendance entre l'aménagement de la ville densifiée et la santé de ses usagers. Ses recherches ont amélioré la connaissance de nouveaux paysages urbains orientés vers la promotion des valeurs sociales, de santé et de la notion d'espace public. Alice est collaboratrice depuis 2016 du co+labo Laboratory, Keio University, et du Centre for Urban Design and Mental Health. Ses œuvres ont été exposées à la Biennale de Venise et au Musée MAXXI à Rome. Elle a fondé avec des associés l’agence CoPE qui a remporté les concours Europan sur le réaménagement urbain de la ville de New Ulm et de Wernigerode, en Allemagne.

Jean-Simon Bissonnette poursuit actuellement sa première année de maîtrise en architecture à l'Université de Montréal. Son parcours académique est marqué par un semestre d'étude à Venise à l'été 2022, où il s'est profondément immergé dans l'étude des villes italiennes et de leurs espaces publics, élargissant ainsi sa perspective sur le design urbain.  Jean-Simon s'intéresse particulièrement à la conception durable des villes, la revitalisation urbaine et la promotion de la mobilité durable. Il aspire à jouer un rôle significatif dans la création de villes inclusives, fonctionnelles et respectueuses de l'environnement, capables de répondre aux défis sociétaux et climatiques de notre époque.

Au printemps 2021, Samuelle Bolduc obtient un diplôme de premier cycle en études internationales à l’Université de Montréal. Lors de son parcours, elle s’est particulièrement intéressée aux politiques environnementales, au droit de l’environnement et aux enjeux de développement durable. Heureuse du bagage qu’elle y a acquis, Samuelle a également réalisé que les changements à l’échelle globale prennent du temps, beaucoup de temps. C’est pourquoi celle-ci décide de poursuivre ses études en architecture à l’Université de Montréal, une discipline où elle croit pouvoir avoir un impact positif, à une plus petite échelle. Elle termine présentement sa troisième année au baccalauréat, qui a été marqué par un atelier d’été au Brésil, où elle a pu se défaire des contraintes du climat québécois, ce qui lui a permis de faire évoluer sa conception de la relation entre l’environnement et le bâti, entre l’intérieur et l’extérieur. Ses intérêts et ses sensibilités la suivent dans son nouveau domaine, où elle se s'intéresse notamment aux villes de demain, à l’architecture flexible et à la déconstruction.

Finissante à la maîtrise en architecture de l’Université de Montréal et diplômée de technologie de l’architecture, Laetitia Bégin-Houde s’intéresse à l’architecture dans ce qu’elle offre d’intangible, ce qui réside en elle au-delà du cadre bâti qu’elle sous-entend. Elle voit l’architecture comme un moyen d’adresser des problématiques d’ordre social, environnemental ou urbain, convaincue qu’elle peut agir comme transformateur imperceptible de nos environnements. Elle s’intéresse donc principalement aux relations entre l’architecture et ce qui n’en n’est pas, ce qui mène à en faire ou ce qui s’en dégage, la manière dont elle conditionne nos modes de vie, affecte ceux qu’elle abrite et contribue à influencer nos interactions avec nos environnements. Laetitia termine actuellement sa maîtrise dans l’atelier Ville refuge qui porte sur le rôle de l’architecture dans la conjoncture migratoire actuelle. Cet atelier s’interroge sur la manière de penser l’hospitalité des villes à travers une logique de solidarité et permet de questionner le rôle que l’architecture (et de l'architecte) peut y jouer.

Maude Carpentier est finissante à la maîtrise en architecture de l’Université de Montréal et termine présentement son projet thèse dans le cadre de l’atelier Ville Refuge, mené par Irena Latek, Alain Carle, Alice Covatta, Fannie Duguay-Lefebvre et Clotilde Simon. L’atelier s’intéresse aux migrations humaines, phénomène d’actualité n’étant pas près de disparaître avec la crise environnementale qui pousse de plus en plus de gens à se déplacer. Elle y questionne les valeurs d’accueil, d’hospitalité et de solidarité pouvant être portées par une ville ainsi que par l’architecture elle-même. Éternelle optimiste, elle se découvre un intérêt pour l’architecture à vocation sociale, l’humain étant au cœur de celle-ci, et croit fermement au pouvoir transformateur de l’architecture ainsi qu’à son impact sur notre façon de vivre ensemble. Passant par la littérature, l’art, l’histoire, la sociologie ainsi que par les mathématiques et la physique, elle apprécie explorer les multiples facettes de cette discipline en développant peu à peu une sensibilité face aux différents enjeux qui s’y rapportent de près ou de loin.


Remerciements
Le Conseil de recherches en sciences humaines, l’organisme subventionnaire fédéral qui encourage et appuie la recherche et la formation en recherche en sciences humaines.