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Programmation

DUOLOGIE I & II

Événement de clôture

Un événement de clôture extérieur, après deux années de programmation DUOLOGIE impliquant 6 tandems originaux formés par DARE-DARE, permet de revenir sur les projets réalisés.


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Après deux programmations consécutives DUOLOGIE présentant 6 tandems originaux formés par DARE-DARE, un événement de clôture extérieur permet de revenir sur les projets complétés, avec plusieurs présentations de projets en primeur ainsi que deux lancements.

Pour les programmations artistiques s'étendant de 2019 à 2021, le mode d'action proposé était celui du jumelage. Des tandems originaux, pour dynamiser par la richesse de la rencontre, la sensibilité et la singularité des approches de recherche mises en dialogue.

Programme de la soirée de clôture

DARE-DARE remercie Les Brasseurs de West Shefford


DUOLOGIE I


NADY LARCHET + STÉPHANIE NUCKLE

ANNE BÉRUBÉ + SARAH CHOUINARD POIRIER

RAPHAËLLE de GROOT + JENNIFER ALLEYN

RENATA AZEVEDO MOREIRA (chercheuse en résidence)


Projets et biographies des artistes and chercheuses

La pratique interdisciplinaire de Jennifer Alleyn prend la forme de films, de vidéos, d’installations et de photographies. Depuis la fin des années 90, on voit régulièrement son travail au Québec et à l’étranger. L’exploration des rapports entre le réel et la fiction apparaît en filigrane dans sa recherche. Elle s’intéresse aussi au processus créatif et en fait le propos de plusieurs projets. Ses œuvres sont primées dans les grands festivals et diffusées par les grandes institutions québécoises. Après L’atelier de mon père et Dix fois Dix, en 2018, elle crée le long métrage Impetus, qui croise autofiction et le cinema-vérité. Pour ce film, qui repousse les frontières de la forme hybride, elle reçoit le prix Création 2019 remis par l’Observatoire du cinéma au Québec et la Faculté des arts et sciences de l’Université de Montréal pour " sa contribution exceptionnelle à la cinématographie québécoise ". Elle détient un baccalauréat de l’Université Concordia (1991). Elle vit et travaille à Montréal.

La façon dont Anne Bérubé « marche », comment elle avance et comment elle explore la vie en ce monde prend à ses sens une dimension « polyphonique » : performeuse, chercheure, autrice, professeure, militante… Elle marche en zigzag sur des routes multiples, passant de l’une à l’autre par des chemins de traverse où elle avance en butinant. Depuis 2007, elle œuvre avec le collectif TouVA (Sylvie Tourangeau, Victoria Stanton, Anne Bérubé) à réfléchir aux modes d’être du performatif. Ce performatif est abordé à force d’observations en acte et non sans humour, comme une faculté sensorielle à acquérir : un 7e sens, également titre d’un livre publié conjointement en 2017 par Sagamie et M :ST.

Sarah Chouinard-Poirier est une artiste et une travailleuse. Elle travaille à soigner et soigne son travail.

Raphaëlle de Groot est une artiste du Québec qui vit et travaille entre Montréal et Orsigna, en Italie. Ses œuvres sont présentées sur la scène canadienne et internationale depuis plus d’une vingtaine d’années dans de nombreuses expositions et événements dont à la Nuit Blanche de Paris, à Momenta | Biennale de l’image à Montréal, au San Diego Art Institute, à la Biennale de Venise et au Festival Cultural de mayo à Guadalajara. Sa pratique artistique s'élabore autour des notions de mobilité et de rencontre. De nature interdisciplinaire et performative, elle met l’accent sur le processus, la durée, la participation et la collaboration d’individus et de communautés. Raphaëlle est diplômée de l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (MA, 2007), elle a reçu plusieurs distinctions dont le Prix Sobey pour les arts en 2012.

Nady Larchet utilise les nouvelles technologies et fabrique également ses propres machines qui servent d’outils ou de dispositifs de présentation. Le son est un aspect important au sein de ses recherches, ainsi que l’apport technologique, qu'elle utilise et questionne à la fois. Elle se penche sur les notions de questionnement et de démonstration des répercussions qu’ont certains développements sociaux, politiques, économiques, écologiques et technologiques sur l’humain et son environnement. Dans son travail récent, elle s'est intéressée à la présence d’ondes, de signaux et de particules en suspension dans l'environnement, ainsi qu'aux impacts qu’ont ceux-ci sur nous, tout en posant un regard sur la responsabilité de l’humain face à ces présences invisibles.

La pratique interdisciplinaire de Stéphanie Nuckle conjugue l'art performatif, l'installation, le dessin, l'art imprimé ainsi que des méthodes d'altération et de détournement d'objets du quotidien. D'origine lavalloise, elle a une sensibilité particulière aux problématiques de la banlieue, de la ville et du développement de l’art actuel dans sa communauté. Ses projets sont donc axés sur différents types d'interaction humaine avec le territoire, en prenant en compte les jeux de langage, la mémoire collective, l'environnement, l'habitation et la cartographie comme sujets de recherche et d'expérimentation. Entre ville et banlieue, c'est par des interventions discrètes et appuyées qu'elle tente d'activer l'espace public et les non-lieux, le temps d'une marche, d'un parcours, voire d'une occupation.

Résidence pensée critique (chercheuse invitée)

Renata Azevedo Moreira est autrice, chargée de cours, écrivaine et commissaire d’expositions. Elle est doctorante en communication à l’Université de Montréal avec une codirection en Histoire de l’Art à l’UQAM. Ses recherches se concentrent sur la mise en exposition des arts médiatiques, une modalité collaborative où le discours de l’exposition et l’expérience des publics participent davantage au processus de construction de l’œuvre d’art. Journaliste de formation, Renata est coordinatrice aux communications et à la programmation parallèle à la Galerie AVE et publie régulièrement des comptes-rendu d’exposition dans sa tribune L’art au rendez-vous sur Baronmag. Ses écrits sur l’art peuvent aussi être lus sur Esse arts+opinions, COMMposite et sur le site de StudioXX, où elle a travaillé en tant qu’assistante à la programmation du Festival HTMlles 2018.


DUOLOGIE Il

AMBER BERSON + MANON TOURIGNY

LYNDA GAUDREAU + MICHELLE LACOMBE

DIDIER MORELLI + SYLVIE TOURANGEAU

JOSIANNE POIRIER (researcher in Residence)



Projets et biographies des artistes and chercheur-ses


Amber Berson
est écrivaine, commissaire, doctorante et mène des recherches doctorales à l’Université Queen’s sur le thème de la culture des centres d’artistes féministes autogérés et de la pensée utopique. Elle s’intéresse aux mouvements féministes utopiques et aux imaginaires socialistes, tant à leurs origines qu’à leur héritage, touchant autant l’autogestion collective, l’auto-détermination, la garde des enfants et l’équité salariale, que les pratiques antiracistes. Elle a récemment été commissaire de Trailmix (2014); * ~ _: * JENNIFER JENNIFER X *:. ~(2013); La course annuelle des administrateur-rice-s des arts (2013); et The Wild Bush Residency (2012 -). Elle est membre du comité éditorial de .dpi, une revue féministe d’art et de culture numérique et a récemment organisé l’édition montréalaise du projet Art + Feminism Wikipedia. Ses articles ont été publiés dans Canadian Art, Esse, Fuse Magazine et C Magazine et  St Andrews Journal of History and Museum Studies.


Le travail de Lynda Gaudreau s’élabore sous forme de séries déclinées à travers des activités de création, de recherche et de commissariat. Sa pratique artistique s'ancre dans la création chorégraphique et dans une réflexion sur la danse, tout en engageant un dialogue assidu avec l’architecture, les arts visuels, le cinéma et la performance. En tant qu'artiste et commissaire, Gaudreau a notamment présenté OUT OF GRACE à la Galerie Leonard & Bina Ellen (2010), un projet réunissant cinq artistes visuels, les invitant à penser l'espace d'exposition en tant que système chorégraphique. Sa plus récente série, intitulée Out, porte sur ce qui échappe à tout système : le « misfit », la marge et l'excentricité esthétique, politique et sociale. Lynda Gaudreau a collaboré avec de nombreux lieux de la scène contemporaine en Allemagne, en Autriche, en Belgique, au Brésil, au Canada, en Croatie, au Danemark, en Espagne, en France, en Israël, en Italie, au Royaume-Uni, en Slovénie et en Suisse. 


Michelle Lacombe
vit et travaille à Montréal. Depuis l’obtention de son baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia en 2006, elle a développé une pratique ancrée dans la performance, le marquage et l’art corporel conceptuel. En utilisant des gestes simples et des matériaux modestes, son travail complexifie les récits visuels et les constructions culturelles qui entourent le corps, son corps, féminin blanc cisgenre. Récipiendaire de la bourse Plein Sud en 2015, son travail a été présenté au Canada et à l’international dans le contexte d’événements de performances, d’expositions et de colloques. Parallèlement à sa pratique artistique, elle est engagée dans le soutien à des formes de pratiques artistiques complexes et indisciplinées. Elle est directrice de VIVA! Art Action, une biennale internationale de performance.


Didier Morelli
, qui est né et a grandi à Montréal, est un artiste interdisciplinaire qui allie pratique et recherche à partir d’explorations didactiques et performatives. Morelli est candidat au doctorat au Department of Performance Studies à la Northwestern University à Chicago, Illinois. Sa pratique de l’art vivant comporte des actions axées sur l’endurance, le contexte et la relation. Son travail réalisé en atelier, qui intègre des éléments d’installation, de dessin, de photographie et de vidéo, a été présenté dans des expositions individuelles (Katherine Mulherin Gallery, Toronto, 2012; the Defibrilator Performance Art Gallery, Chicago, 2015; et SIGHTINGS à la Galerie Leonard & Bina Ellen, Montréal, 2016), et collectives (la Galerie Audain, Vancouver, 2015). Il a présenté des performances au 7a*11d International Festival of Performance Art, Toronto, 2014 ; à la Buenos Aires Performance Art Biennial, Buenos Aires, 2017 ; et à ViVA Art Action, Montréal, 2017. Ses écrits ont été publiés dans Canadian Theatre Review, C Magazine et esse arts + opinions.


Sylvie Tourangeau
est considérée comme une pionnière de l’art performance au Canada. Depuis 1978, ses actions, ses ateliers collectifs et ses coachings individuels créent un espace actif d’expérimentation de la conscience performative à travers des actions minimales qui renchérissent la qualité de présence, soutiennent l’intensité et personnifient le lien avec le spectateur. Performances, art relationnel, pratiques furtives et rituels de circonstances sont des pratiques dans lesquelles elle s’investit. Elle a aussi publié des livres d’artistes et plus d’une soixantaine d’articles sur un ensemble important de performeur.es. Avec le collectif TouVA, elle publie, en 2017, l’ouvrage bilingue Le 7e Sens à propos du performatif. Elle fonde le lieu de formation interdisciplinaire Espace Sylvie Tourangeau, (Joliette 1995 à 2007) et développe un lieu de résidences d’artistes, au cœur du patrimoine bâti du Québec, La maison aux volets jaunes (2015-2017) et La nouvelle maison jaune (2018-) vouées aux arts performatifs.

Manon Tourigny est historienne de l’art et auteure. Elle s’intéresse à la vidéo, aux arts médiatiques, à la photographie, à la performance et aux pratiques artistiques qui s'inscrivent dans l'espace public. L’aspect collaboratif est essentiel dans sa pratique d’auteure et de commissaire. Dans toutes les étapes d’un projet (recherche, écriture, mise en espace), elle s’assure d’être en discussion avec l’artiste. Elle a rédigé de nombreux articles et textes pour des revues spécialisées (Ciné bulles, CV photo, esse arts + opinions, Espace et Inter), en plus d'écrire des opuscules pour différents organismes (centres d’artistes, centres d’exposition et musées). Elle fait parti du collectif de commissaires N. & M., qui centre ses recherches sur les collaborations, les processus artistiques et la contamination entre les artistes, les œuvres et le rôle même du commissaire. 


Résidence pensée critique (chercheuse invitée)

Détentrice d’une maîtrise en études urbaines (INRS) et d’un doctorat en histoire de l’art (UdeM), Josianne Poirier s’intéresse à la relation entre l’art, la culture et l’espace urbain, au travers de thématiques telles que les lumières de la ville, l’art public et les politiques culturelles municipales. Sa thèse de doctorat, intitulée Montréal fantasmagorique : illuminations monumentales et récits de ville au début du XXIe siècle, porte un regard critique sur le déni du conflit et la réification de la technique qui s’expriment dans trois projets : le plan lumière du Quartier des spectacles, le parcours de projections vidéo architecturales Cité Mémoire et la mise en lumière du pont Jacques-Cartier, Connexions vivantes. Pour cette recherche, elle a remporté le prix Jean-Pierre-Collin 2018, décerné par le réseau Villes Régions Monde à la meilleure thèse dans le domaine des études urbaines.