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Programmation

Isabelle Lamarre et Bruno Mainville

Gratter le pigment des rues

S’aiguiser les sens, lasser ses souliers et prendre la rue. Entendre, respirer, palpiter, bruire la ville. Cueillir ses mots. « Belle Gueule », « Jours d'école », « King », « VENTE VENTE VENTE », « silence »… Les mots de la ville sont partout, dans l’ordre civique et le désordre humain, ils déferlent.


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S’aiguiser les sens, lasser ses souliers et prendre la rue. Entendre, respirer, palpiter, bruire la ville. Cueillir ses mots. “Belle Gueule”, “Jours d'école”, “King”, “VENTE VENTE VENTE”, “silence”… Les mots de la ville sont partout, dans l’ordre civique et le désordre humain, ils déferlent.

Une fois les mots de la ville récoltés dans des carnets, s’échanger nos cueillettes : la cueillette de Bruno dans les mains d’Isabelle, la cueillette d’Isabelle dans les mains de Bruno. Avec ces mots comme avec des pigments bruts, peindre librement.

Les textes courts qui en résultent, enfin, les afficher là d’où ils sont nés, dans la ville, afin qu’ils prennent place dans le grand choeur symphonique urbain.


Bruno Mainville a fait des études en histoire de l’art et en arts visuels (universités Concordia et de Montréal), puis a pratiqué le métier d’artisan lampiste pendant quelques années, inventant des lampes en métal et en papier qui furent présentées dans plusieurs salons et galeries à Montréal et à Toronto. Après avoir en 2006 complété une maîtrise en littérature (Université de Montréal), il consacre maintenant la moitié de son temps à l’enseignement de la littérature, et l’autre, à la peinture.

Isabelle Lamarre est née en pleine tempête de neige. À cinq ans, elle fait du motocross. À dix ans, elle rêve d’explorer la Terre de feu. À vingt ans, elle fait des études littéraires, qui deviennent des études sur la marionnette, qui deviennent des études en traduction. Aujourd’hui, elle traduit pour payer l’épicier et passe le reste de son temps à fabriquer des bestioles de métal, dont elle a tout un bestiaire, et à écrire. La matière qui compose ses histoires est issue de l’inconnu qui jouxte le connu; elle l’épie longuement de tous ses sens, le piste et l’amadoue. Son écriture malaxe les registres, les rythmes, les perspectives, et s’accorde particulièrement bien avec les petits riens qui font la magie du monde.

Son univers peut être visité à L’Observatoire : http://lobservatoire.overblog.com.