Programmation

ZOOM IN s'articule autour des notions du vrai et du faux, de l'espace privé et de l'espace public. Les œuvres photographiques sont présentées dans les toilettes publiques de bars et de restaurants sur des supports publicitaires. Pour voir l'exposition en entier, le spectateur doit visiter tous les cabinets et même ceux du sexe opposé. Dans 13 bars/restaurants de la ville de Montréal.

Ce projet de création et de diffusion s'inscrit en continuité dans la démarche de l'artiste-photographe Julie Marchand de Québec. L'exposition Zoom In s'articule autour des notions du vrai et du faux, de l'espace privé et de l'espace public. fois, des lieux intimes comme la chambre à coucher et la chambre de bain sont investis. La prise de vues est faite avec téléobjectif (zoom) de l'extérieur de la résidence créant ainsi le sentiment de voyeurisme. Le spectateur reproduit à son insu le geste de création de l'artiste. Les trente-deux photographies ont été prises à la sauvette. Or, le cadre de fenêtre, le cadre de porte, une ombre ou tous autres objets ou personnages entrant dans le champ de la prise de vues sont gardés, augmentant ainsi le sentiment d'interdit. Les œuvres sont exposées dans les toilettes publiques de bars et de restaurants sur les supports publicitaires de la compagnie Zoom Média. Pour voir l'exposition dans son entier, les spectateurs doivent visiter tous les cabinets et même ceux de l'autre sexe. Comme dans ces projets précédents l'artiste surprend le spectateur dans un endroit incongru loin des lieux conventionnels de diffusion l'art.

Cette exposition est réalisée grâce à la participation financière du Conseil des Arts du Canada et de Zoom Média.