Programmation
Laetitia de Coninck
Percolation
Le projet d’écriture publique Percolation a été créé à partir d’une enquête sur/avec le Parc Sainte-Cunégonde où les savoirs et les savoirs expérienciels se délayent et s’incorporent afin de créer de courts textes dans une approche géopoétique, une approche à la fois sensible et poétique des lieux.
Le projet d’écriture publique Percolation a été créé à partir d’une enquête sur/avec le Parc Sainte-Cunégonde où les savoirs et les savoirs expérienciels se délayent et s’incorporent afin de créer de courts textes dans une approche géopoétique, une approche à la fois sensible et poétique des lieux. La métaphore de la percolation, comme imprégnation progressive, mouvement à la fois latéral et vertical, passage à travers un milieu poreux, un sol fissuré, m’a servi de guide à la fois dans l’exploration du site et dans l’écriture des textes proposés. Comment s’infiltre le regard? Comment se mettre en relation avec la diversité des corps et des autres matérialités en présence? Qu’est-ce qui jaillit de cette écoute, de ce toucher du monde? Avec une attention particulière à la porosité du lieu et à toute décomposition latente, l’accent est mis sur l’observation et l’expérience du terrain (inscription du corps et des sens avec le lieu) mais aussi sur mes recherches (histoire, géographie, toponymie) à propos du lieu. C’est dans une perspective expérimentale, en restant dans les processus et en adoptant une attitude faite d’ouverture et de dérive que la pensée ruisselle et que les mots peuvent commencer à répandre leur pouvoir émancipateur.
Laetitia de Coninck
Artiste transdisciplinaire, Laetitia de Coninck poursuit une réflexion sur le vivant dans une approche contextuelle et relationnelle. Depuis 2020, elle vit et travaille sur une ferme maraîchère située dans Lanaudière et s’intéresse plus particulièrement aux relations intimes entre le corps, les végétaux et les sols comme « terrains de vie » dans une pratique artistique composée entre autres, de performances, d’installations et d’environnements hybrides. Son travail s’inscrit dans une culture de l’attention, dans une éthique du «souci des autres» et dans les humanités écologiques. Membre de La Traversée – atelier de géopoétique avec qui elle collabore depuis quelques années par le biais de la photographie et de l’écriture, Laetitia est actuellement coordonnatrice pour le groupe de recherche interdisciplinaire pour le végétal et l’environnement (GRIVE/UQAM). Détentrice d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques (UQAM), Laetitia est récipiendaire de la bourse d’excellence du partenariat Reconnecter avec le vegétal (ReVe) 2022, elle a également été finaliste à la bourse universitaire 2e cycle en arts visuels de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement 2023.