Programmation

Durant le passage de Lucie Gagnon et Julie Pelletier à DARE-DARE, l’espace de la galerie se transforme en atelier de travail.

De la ruelle à l'atelier, ces portes trouvées, une rencontre qui signe une invitation au passage. Uniformisées, nos portes de maison se sont lentement dépouillées d'indices. Quelle attitude revêtir pour entrer chez l'autre? Nous ne le savons plus. Lucie Gagnon désire redonner aux portes le sens du seuil. En les habillant d'objets du quotidien, elle leur fait raconter une histoire. Selon les matériaux privilégiés, l'intimité se dérobe ou se dévoile. La porte s'ouvre, se ferme, s'entrebâille, jouant le jeu de la cloison et de la transparence. Les limites se déplacent, un territoire s'inscrit, empreint d'alternances subjectives.   Bianca Côté

Un propos qui se veut une réflexion intime posée sur la fragilité de l'être, son incertitude. Une coexistence: le corps et l'esprit. Entre ces deux vies situées aux extrémités de l'être se dissimule un "espace indicible", à la quête d'une identité. Questionnement qui renvoit au passage constant de l'extériorité à l'intériorité, porté par une recherche plastique où l'idée de "transition vers une finalité" s'effectue sous une lente mutation de la matière-lumière. L'estampe demeure à la base de mon travail, mais l'utilisation du procédé devient autre et se transforme selon les besoins: les matériaux, supports, formats, etc. Transgresser, sans perdre le sens.   Julie Pelletier

Ces deux artistes bachelières en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal sont spécialisées en arts d’impression. Elles ont en commun une manière d’appréhender la matière (papier, bois, cire, métal) à laquelle se greffe la notion d’ouverture et de fermeture. L'interaction de cet espace de recherche constante s'avère être un vase communicant où rien ne peut être fixé à l'avance. Le public aura accès à l'atelier à jours fixes et sur rendez-vous.