Soutenir
MenuFermer

Programmation

Mathilde Senécal

Hors-la-loi

Hors-la-loi est une suite poétique qui porte sur les traumatismes et les injustices liés aux violences faites aux femmes, aux personnes qui s’identifient à la féminité et aux personnes qui sont socialisées ou perçues comme femmes.


Hors-la-loi est une suite poétique qui porte sur les traumatismes et les injustices liés aux violences faites aux femmes, aux personnes qui s’identifient à la féminité et aux personnes qui sont socialisées ou perçues comme femmes. Ces poèmes sont en quelque sorte des témoignages de faits vécus par moi, mes proches et tant d’autres personnes. La peur, la honte, la haine, la rage, le découragement, l’engourdissement, l’acceptation, la résilience, l’espoir et l’amour sont tous des états d’être et des émotions qui ont guidé mon écriture de cette suite. Écrire en cachette peut être à la fois libérateur et source d’isolement, d’introspection profonde ou de repli sur soi. Le processus peut faire mal ; s’inscrire dans la douleur secrète provoquée par la violence genrée comme une extension, une suite logique, tout comme il peut soulager ; écrire comme s'asseoir nu.e devant un miroir et dire je t’aime aux cicatrices. Pour rompre avec la violence de l’intime, il faut avoir l’espace d’exposer la vulnérabilité de sa survie, pour qu’elle rejoigne et fasse résonner celle des autres. Voilà pourquoi je vous partage cette poésie, ce qu’elle dénonce et ce qu’elle chérit, pour qu’elle soit ressentie à même la rue par celleux qui la vivent, qui l’ignorent ou qui la perpétuent.



Mathilde Senécal

Né.e en 1994 à Tio’tià:ke/Mooniyang/Montréal, Mathilde Senécal est active en poésie depuis 2018. Ses poèmes ont été publiés en revues littéraires et en recueils collectifs, diffusés lors de festival, performés lors d’événements et affichés dans l’espace public. Membre de l’équipe de l’organisme culturel La poésie partout depuis 2019, elle a participé à la conception, à la coordination et à l’animation de plusieurs événements et projets poétiques au Québec. Doctorant.e et chargé.e de cours en sciences de l’éducation à l’Université de Montréal, ses recherches portent sur le rôle des systèmes éthico-administratifs dans la régulation de la liberté académique des chercheur.es.