Programmation
MAUDE S. PILON
INSTRUCTION DERNIÈRE
Inviter les gens au lancement de la publication « les instructions inhospitalières » suite à la non propicité d’un projet due à la disharmonie de deux réseaux.
Inviter les gens au lancement de la publication « les instructions inhospitalières » suite à la non propicité d’un projet due à la disharmonie de deux réseaux.
Notes pour le compte-rendu présenté au public de DARE-DARE lors du lancement :
Entretenir le lien avec le public sur le mode de la lecture plutôt que celui de l’oralité.
Mentionner d’abord que le projet initial Lectures publiques des instructions inhospitalières fut retenu par DARE-DARE en 2013.
Évoquer que le projet fut présenté à DARE-DARE en adoptant la terminologie suivante : « série d’actions infiltrantes et performatives réalisées in situ et in socius. »
Utiliser l’expression « s’adresser à un réseau ».
Informer que le projet retenu par DARE-DARE était initialement des lectures publiques du texte « les instructions inhospitalières » écrit par moi-même que je souhaitais lire à haute voix, à des gens, dans un contexte hospitalier. Étaient visés une collectivité présente sur les lieux spécifiques tels que la salle d’attente, l’ascenseur, la chambre de patient, le hall d’entrée, le cabinet de médecin, le corridor et la cafétéria.
Spécifier que le contenu du texte utilise la réalité du contexte hospitalier hiérarchisé pour faire apparaitre des relations nouvelles aux multiples permissions possibles et impossibles.
Présenter l’idée du projet initial comme étant l’observation de l’action d’un texte sur l’imaginaire et sur le réel.
Tenter d’insérer les termes « ancrage textuel en un lieu choisi afin de créer un décalage conflictuel ou harmonieux ».
Tenter d’insérer les termes « appréhension du réel et anticipation élargie générée par le texte ».
Demander s’il y a des questions.
Entretenir le lien avec le public sur le mode de la lecture plutôt que celui de l’oralité.
Simplifier la présentation en parlant de l’effet du langage. Ou complexifier la présentation.
Préciser que DARE-DARE n’a pas choisi le texte pour ses qualités propres, mais bien l’action de le lire publiquement.
Demander si tous sont familiers avec le mandat de DARE-DARE.
Mentionner que les lectures publiques n’ont jamais eu lieu.
Faire jouer un court film présentant les lieux où le texte n’a jamais été lu.
Préciser que le projet avait préalablement été accepté par Arts et culture du CHUM, avec qui DARE-DARE aurait été partenaire dans la présentation du projet, et que suite à la décision du CHUM d’abandonner son propre programme d’insertion des arts à l’hôpital, Arts et culture du CHUM, la possibilité de sa réalisation fut abandonnée.
Évoquer que le projet des lectures publiques fut présenté à Arts et culture du CHUM en adoptant la terminologie « geste artistique presque théâtral, presque musical, posé devant un public pour son dépaysement ».
Utiliser l’expression « s’adresser à un réseau ».
Lire la lettre écrite en février 2014 par le responsable d’Arts et culture du CHUM annonçant l’abandon du projet.
Mentionner la question du contexte propice à la réalisation d’un projet.
Parler du revirement de situation imposé suite à l’abandon du projet par le CHUM et de la recherche d’un autre lieu hospitalier où réaliser les lectures publiques.
Évoquer que le projet des lectures publiques fut présenté ensuite au service bénévole de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont en adoptant la terminologie suivante : « projet offert bénévolement aux patients et aux employés. »
Utiliser l’expression « s’adresser à un réseau ».
Lire la lettre annonçant le refus du projet écrite en avril 2014 par la chef des bénévoles de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont qui fut rédigée au nom de la direction adjointe, du chef des psychologues et du comité des bénévoles à qui revenait la décision du refus.
Mentionner la question du contexte propice à la réalisation d’un projet.
Montrer ma satisfaction à l’idée que « les instructions inhospitalières » aient été lues par les directions de deux hôpitaux et par les professionnels du corps médical.
Montrer ma déception du fait que le texte n’ait pas été présenté aux patients.
Demander si la lecture d’un extrait du texte est nécessaire à ce stade-ci de la présentation.
Expliquer pourquoi la lecture du texte « les instructions inhospitalières » dans la roulotte de DARE-DARE n’aura pas lieu, dans ce réseau-ci non plus.
En conclusion, revenir sur les lieux plus propices et les lieux moins propices à la réalisation d’un projet.
Demander s’il y a des questions générales ou particulières à propos de la propicité d’un projet.
Entretenir le lien avec le public sur le mode de la lecture publique plutôt que celui de l’oralité.
Préciser que la publication « les instructions inhospitalières » est la dernière instruction imposée suite au constat de la disharmonie de deux réseaux.
Annoncer que la publication « les instructions inhospitalières » sera distribuée dans les hôpitaux.
Indiquer que la publication « les instructions inhospitalières » est en vente à DARE-DARE.
Lecture publique
13 août 2014 @19h30
à la roulotte de DARE-DARE
Maude S. Pilon s’intéresse, entre autres, aux interstices séparant le langage du réel. Ses textes et ses interventions sont teintés d’une conscience du réseau dans lequel ils sont présentés. Performances, publications et écritures ont été adressées à divers publics. Elle vit et travaille « en région ».