Programmation
Mireille Cliche
Histoires oubliées
Histoires oubliées a pour but d'évoquer d'humbles histoires et de réveiller des émotions grandes ou moins grandes pour ouvrir les portes du souvenir à ceux qui l'ont perdu, en des endroits où la mémoire a été effacée.
Mémoire vive
Initié par DARE-DARE en collaboration avec le Centre d’histoire de Montréal, Mémoire Vive dessinait un cadre de réflexion réunissant des artistes et des intervenants du domaine du patrimoine.
Histoires oubliées a pour but d'évoquer d'humbles histoires et de réveiller des émotions grandes ou moins grandes pour ouvrir les portes du souvenir à ceux qui l'ont perdu, en des endroits où la mémoire a été effacée. Les sites d'intervention qu'elle choisit bordent la rue Masson (ancien village de la Côte-de-la-Visitation). Quatre stations qui peuvent être visitées en trajet ou séparément, au hasard des activités quotidiennes. Quatre pauses rapprochées mais touchant des gens différents selon le moment de la journée: le parvis d'une église, un centre communautaire, un parc et un jardin communautaire. Par la présence d'images d'archives rappelant l'histoire du quartier et un jeu d'écriture autour de boîtes à lettres installées pour l'occasion en chaque endroit, elle dialogue avec les résidents du Vieux Rosemont. Un écrivain public est également invité pour accompagner les passants dans la rédaction de leurs souvenirs.
Mireille Cliche est poète et bibliothécaire. Dans son travail d'écrivaine, elle triture sa mémoire, l'invente et la déconstruit pour se reconstruire. Comme bibliothécaire, elle conserve la mémoire collective et la transmet. Elle alimente un patrimoine petit à petit, sans jugement, dans l'anonymat. Pour elle, une mémoire qu'on ne partage pas est une mémoire perdue. Dans le cadre de Mémoire vive, Mireille Cliche s'intéresse à un ancien quartier ouvrier, le Vieux Rosemont.
Communiqué
Une église, un jardin, un parc, un centre communautaire bordé d’un terrain vague.
L’église en cache une autre, le jardin a fleuri sur un cimetière d’automobiles, le parc est né d’une carrière abandonnée. Quelque part, tout près, les premiers résidants de l’île ont marché en silence. Quelque part, tout près, un lion a rugi. Un lion? Un lion, arrivé par train.
Ainsi allons-nous, comme les lieux et les choses, d’une transformation à l’autre.
Vous avez des souvenirs de la rue Masson et de ses environs? Vos yeux gardent les contours d’une mémoire révolue? Partagez-les. En tout temps, du 2 au 28 juillet, déposez-les dans les boîtes postales de Histoires oubliées. Signés ou non, ils feront l’objet d’une exposition au bureau d’arrondissement de Rosemont-Petite-Patrie au cours de l’automne 2002.
Martin Thibault, poète, dramaturge et, pour l’occasion, écrivain public, guidera la plume de ceux qui le désirent à chacune des stations désignées :
Aux jardins communautaires situés entre la rue Masson et la place Basile-Patenaude
Jeudi 4 juillet, de 17h30 à 20h (en cas de pluie, le lendemain) ;
À l’église Saint-Esprit (coin Masson et 6e avenue)
Dimanche 14 juillet, de 11h à 13h (en cas de pluie, le dimanche 28 juillet, à la même heure) ;
Au parc Le Pélican (intersection Masson et 1re avenue)
Mercredi 17 juillet, de 14h à 17h (en cas de pluie, le lendemain) ;
Au Centre Masson (2705, rue Masson)
Mercredi 24 juillet, de midi à 15h (reporté au lendemain en cas de pluie).