Programmation
VLAN Paysages
Remblai-déblai
VLAN paysages continue son exploration des sites laissés au hasard des mutations de la ville, perçus comme autant de cases-mémoire urbaines qui conservent et dévoilent, par leur vide, des traces et des couches d'usage, des unités de paysages passées ou présentes.
Mémoire vive
Initié par DARE-DARE en collaboration avec le Centre d’histoire de Montréal, Mémoire Vive dessinait un cadre de réflexion réunissant des artistes et des intervenants du domaine du patrimoine.
Pour Mémoire vive, VLAN paysages continue son exploration des sites laissés au hasard des mutations de la ville, perçus comme autant de cases-mémoire urbaines qui conservent et dévoilent, par leur vide, des traces et des couches d'usage, des unités de paysages passées ou présentes. Intitulé Remblai-déblai, leur projet étudie la démarche géologique et archéologique, s'inspirant du processus de traitement du sol et de l'information tirée de ce sol pour ensuite travailler la représentation de cette information. Dans le cadre de Remblai-déblai, et en compagnie de membres de la communauté scientifique (géologue, archéologue, cartographe…), VLAN paysages réinvestit physiquement un terrain vague tel un laboratoire et expose le processus d'extraction de l'échantillon de sol jusqu'à l'archivage et l'entreposage. Les méthodes d'extractions, la machinerie et l'équipement, les systèmes de traitements des informations et leur archivage sont autant de mécanismes qui seront utilisés pour inscrire la mémoire du sol dans la mémoire collective.
VLAN paysages est une firme formée de deux architectes paysagistes, Micheline Clouard et Julie St-Arnault. Leur travail se définit par une approche à la fois conceptuelle et sensible visant la création de lieux qui mettent en relief la valeur intrinsèque du paysage. Le duo poursuit également une recherche sur la ville et ses interstices, s'intéressant aux secteurs déstructurés des villes en général, de Montréal en particulier. Depuis quelques années, VLAN paysages explore les possibilités d'aménager de façon éphémère des terrains vacants dans l'optique de reconstruire des territoires avec la mémoire qu'ils contiennent et la communauté qui les traverse.
Communiqués
PROGRAMMATION DU VIDE
Le vide est construit.
Installation extérieure:
Espace déblayé et événementiel au coin de la rue Léo-Pariseau et de l’avenue du Parc.
Dans le cadre de 5@7 programmés, la mémoire du sol résonne dans le trou:
• visite du géologue - 2 août
• performance sonore- 16 août
• soirée de poésie- 23 août
• performance / remblayage - 2 septembre INSTALLATION EXTÉRIEURE - déblai
Du 19 juillet au 31 août 2002 au coin de la rue Léo-Pariseau et de l’avenue du Parc (à proximité de l’échangeur du Parc / des Pins)
La mise en forme du vide. Résultat d’une oscillation entre le laboratoire, le chantier et l’atelier, cette installation, comme un trou à travers une série de cartes superposées, est un forage dans le sol montréalais. Le paysage, notre médium, est mis en forme pour devenir un révélateur de la mémoire dans la ville à travers une poétique du processus lié à la dynamique du lieu. Un vide est construit. Agissant comme un mécanisme de reconnaissance, ce trou isole des éléments significatifs de l’histoire du lieu. Une ouverture dans la ville, à la ville. Un volume de sol prélevé laisse place à un espace public qui s’inscrit au travers des espaces de convivialité, de représentation, de rassemblement et de contemplation de la ville. En constante évolution, cette installation est sensible aux intempéries et à l’appropriation du lieu par la faune et la flore urbaine. Cet espace se définit par son cadre, son ambiance chaude et humide ainsi que par la présence même du sol qui constitue son attrait, sa raison d'être. Des étançons offrent une fenêtre sur le sol, un mécanisme qui permet d’en retenir les parois traitées et de nous y insérer. Dans l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, une invitation à vivre le souterrain montréalais. Sur le parcours des rituels du quotidien, une déviation verticale s’annonce.
L'inauguration du vide a lieu le vendredi 19 juillet de 17 à 19h au coin de la rue Léo-Pariseau et de l'avenue du parc (à proximité de l'échangeur des Pins).
Photos: Jean-Pierre Caissie
INSTALLATION INTÉRIEURE - remblai
Du 23 juillet au 11 août 2002 au Centre d’histoire de Montréal.
La matière du processus. L’installation propose un parcours archivistique du processus archéologique et géologique exprimant le va-et-vient entre le laboratoire, le chantier et l’atelier. S’offrant à la contemplation, l’espace est conçu comme une interface entre le passé accumulé dans le sol et l’évolution du sol perçue dans le paysage urbain, toutes échelles confondues.Causerie de 14h à 17h le samedi 27 juillet 2002 au Centre d’histoire de Montréal.